Aujourd’hui, l’industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante au monde. La mode produite en masse en Asie à de très nombreuses conséquences sur l’environnement. Les transports des produits finis pèsent lourd dans le bilan carbone de cette industrie mondialisée. Les techniques de production de certaines fibres notamment le coton sont particulièrement coûteuses en ressources naturelles et très polluantes pour l’environnement mais aussi pour les personnes qui travaillent dans ces filières.
Le transport des vêtements plombe le bilan carbone de la filière textile qui est parmi les plus élevés du monde
Durant ces 15 dernières années, la production de vêtements a plus que doublé. Aujourd’hui, ce sont 100 milliards de vêtements qui sont vendus dans le monde et une grande partie est fabriquée à l’autre bout du monde.
Nos vêtements à 5 euros visitent souvent presque tous les continents avant d’arriver chez nous : le coton est produit en Inde, le vêtement est confectionné en Chine, au Bangladesh, ou au Maroc puis est vendu en Europe ou aux Etats-Unis. Et, parfois il retourne d’où il vient pour sa fin de vie.
L’impact environnemental ne se limite pas au transport. La culture du coton par exemple, la teinture du tissu ensuite ont aussi de graves conséquences sur la planète. 25% des produits chimiques produits mondialement sont utilisés dans les textiles, ce qui place cette industrie au deuxième rang des pollueurs d'eau après l'agriculture. Et il ne faut pas oublier les 93 milliards de mètres cubes d'eau nécessaires au process de fabrication des textiles.
Il faut 2,7 tonnes d’eau pour produire un Tshirt en coton de 120 g.
1/3 du coton est produit en Inde dans la région du Penjab, où la production a été multipliée par 3 en 15 ans. Il est produit par de petites exploitation familiales, ou les enfants et les personnes âgées travaillent à la récolte manuelle.
Des pesticides interdits en Europe qui empoisonnent les populations locales
Certains pesticides interdits en Europe sont toujours utilisés sans protection dans ces régions du monde. Selon une étude indienne, le nombre de cas de cancer dans le Pendjab serait passé de plus de 800 000 nouveaux cas en 2001 à 1 220 000 en 2016.
20% de la pollution mondiale des eaux vient du textile, à cause des teintures
La teinture du coton entraîne la pollution des eaux fluviales des régions de production, les colorants et fixateurs contiennent des métaux lourds, du chrome, du plomb.... Certains produits agissent comme des perturbateurs endocriniens et selon Green Peace, pas moins de 70% des rivières, des lacs et des réservoirs en Chine sont touchés par la pollution des eaux.
Une autre source de pollution des eaux vient de nos vêtements en fibres synthétiques
Il n’est pas rare de voir que nos habits sont faits de matières synthétiques telles que le polyester, le polyéthylène ou encore le polypropylène : non biodégradables, ces fibres libèrent des microfibres lors de leur lavage.Elles sont si petites qu’elles ne sont pas retenues au niveau des stations d’épuration et se déversent alors dans les rivières, les fleuves puis les océans ce qui a de sévères conséquences sur la faune aquatique.
Comment pouvons nous contribuer ensemble à une mode plus écologique ?
Tout d’abord en faisant attention aux vêtements que nous achetons car nous cautionnons dans ce geste la chaîne de production industrielle en Asie.
Quelles fibres voulons-nous porter ? Les fibres naturelles, végétales (comme le lin) et animales (comme la laine) sont plus respectueuses de notre peau. Limitons donc nos achats de vêtements en fibres synthétiques dont la plupart sont issues de l’industrie pétrolière.
De plus, il existe des teintures naturelles et de plus en plus de fabricants de vêtements ont recours à ces méthodes naturelles, inoffensives pour l’environnement. En lisant mieux les étiquettes avant notre achat nous pouvons déjà écarter ceux qui ont une provenance asiatique dont le bilan écologique est certainement mauvais.
La solution serait de s'intéresser davantage aux vêtements fabriqués à partir de matières biologiques ou recyclées, venant d’anciens vêtements qui peuvent être valoriser avec l'upcycling (#chaussettesorphelines) ou bien encore éco-conçus.
Chaussettes Orphelines s’engage pour une mode qui respecte l’environnement avec le recyclage des milliers de chaussettes qui auraient fini à la déchetterie
Triées selon leur couleur (foncées / claires) elles sont transformées en nouveaux fils chez notre filateur partenaire du Sud Ouest de la France.
Ces nouveaux fils sont ensuite confiés soit à nos couturières à Paris pour créer des pièces uniques, soit à des tricoteurs français qui les transforment en nouvelles chaussettes, gants, écharpes et bonnets.
Chaussettes Orphelines - Marcia de Carvalho propose aussi toute une gamme de vêtements et d'accessoires en vente sur la boutique en ligne.
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