Blog Chaussettes Orphelines — Mondialisation de la mode

COVID19 : Quelles conséquences économiques dans la mode ?
Quelles seront les conséquences économiques de la crise du Covid 19 dans la mode ? Pendant le confinement, l’économie française tourne au ralenti. Nous vous avions parlé des conséquences sur l’environnement dans un précédent article. Du côté de la mode, les ventes sont en chute libre...

Bilan carbone : vos chaussettes ont-elles fait le tour du Monde ?
Le transport de marchandises et l’industrie textile représentent aujourd’hui chacun 10% des émissions de CO2 mondiales. La mode est la seconde industrie la plus polluante dans le monde. Du côté des transports, les émissions mondiales sont en constante augmentation.

Le Made in France reçoit le soutien de l’Elysée
Une exposition, les 18 et 19 janvier 2020, de 120 objets, ambassadeurs de nos départements de métropole et d'Outre-mer
Le week-end dernier, pendant la « Fashion Week » et le Salon IMPACT où nous étions présents, le président de la République Emmanuel Macron a organisé, au palais de l’Élysée, une grande exposition du « fabriqué en France » ouverte à tous les Français. 10 000 visiteurs sont venus.

Vos chaussettes et le recyclage textile au secours de l’or bleu
Plus que jamais, il nous faut préserver l’eau et éviter toute pollution. Cela doit passer par des actions concrètes au niveau de l’industrie textile, responsable de 20 % de la pollution de l’eau. C’est clairement notre choix avec le projet de Chaussettes Orphelines.
Le Made in France sauvera-t-il l’industrie française du textile ?
Après la catastrophe du Rhana Plazza en 2013, au Benglasdesh, centre mondialisé d'une industrie textile représentant une mode peu chère et aussi appelée Fast-Fashion, nous voyons un retour en grâce de l'industrie locale, plus respectueuse de l'environnement et humainement plus responsable.
Le recyclage textile et la mode éco responsable contre la Fast-Fashion
Avez-vous déjà entendu le terme Fast-Fashion ? Encore récent, il commence à être utilisé par tous ceux voulant dénoncer la violence et l’absurdité du mode de consommation actuel des vêtements.
La Fast-Fashion : quand l’industrie de la mode accélère et pousse à la sur-consommation
La Fast-Fashion, c’est l'enchaînement effréné de collections de vêtements par les grandes enseignes de l’habillement. Ce rythme soutenu de plusieurs dizaines de collections chaque année - jusqu’à 52 par an ! - réagit de manière quasi instantanée avec les tendances du moment et sert surtout à entretenir notre envie d’acheter de nouveaux produits et ce en permanence.
C’est presque chaque semaine que les vêtements changent. C’est pourquoi on a souvent l’impression de voir de nouveaux vêtements dans les rayons à chaque fois que l’on se balade dans un magasin !
Fabrications rapide, tissus de mauvaise qualité, finitions inexistantes, coutures imparfaites...
Ces vêtements battent des records en termes de prix bas et leur qualité en fait souvent les frais. Achetés pour pas cher, ils s’usent extrêmement rapidement et on n’hésite rarement à les jeter pour aller en acheter d'autres. L’habit perd de sa valeur. Combien de fois avons-nous craqué pour petite robe portée juste pour une soirée ou alors acheté un t-shirt “jetable” dont on a oublié l’existence dans l’armoire une fois porté ?
Il est ainsi très facile de se laisser faire et céder à la tentation de remplir toujours plus nos armoires !
Quant aux chiffres concernant la consommation, ils sont effarants ! C’est au final près de 30 kg de textile qu’achète une femme en moyenne chaque année. Parmi ces achats, 30 % ne seraient jamais portés. Cela revient à un budget de 114€ de vêtements par logement qui dort paisiblement dans nos placards.
La Fast-Fashion a des conséquences à la fois sociales et environnementales
Les conséquences sont multiples :
des travailleurs du tiers-monde obligés de produire indéfiniment moins cher, des montagnes de vêtements qui s’empilent dans les décharges.
En effet pour obtenir des prix aussi attractifs la pression est mise sur les ouvriers du textile. Souvent des femmes, souvent très jeunes, ces personnes qui fabriquent nos vêtements subissent des cadences folles et sont exposés à des produits qui peuvent être dangereux pour leur santé, et ce avec des salaires qui ne suffisent pas à satisfaire leurs besoins vitaux.
Pour produire plus on accentue la pression également sur les cultures de matière première, comme le coton par exemple, où sont déversés des pesticides et des engrais souvent nocifs qui permettent d’augmenter toujours plus le rendement. Ces produits nocifs se retrouvent ensuite sur les mains des ouvriers qui manipulent le coton, le tissu, puis sur notre peau qui porte ces vêtements.
Il faut bien se rendre compte que plus le prix d'un vêtement baissera, plus il y aura eu des dégâts, que ce soit sur les personnes qui produisent ou sur la planète de manière plus globale !
Aujourd’hui, une grande partie de ces vêtements sont soit stockés dans nos placards, soit encore trop souvent jetés à la poubelle et se retrouvent incinérés ou se décomposent lentement dans des décharges.
En France seulement 2,5 kg de textile est recyclé par personne et par an.
Pourtant donner ses vêtements non-utilisés ou usagés peut bénéficier à beaucoup ! A notre planète en évitant les déchets, mais aussi à d’autres comme les plus démunis qui peuvent se procurer des vêtements de seconde main à moindre coût. On peut également recycler les vêtements pour un tout autre usage, par exemple transformer tout ce qui est fait de coton en isolant pour les habitations !
Le contre-mouvement : la Slow-Fashion, entre recyclage textile et mode éco responsable
Pour contrer cette tendance actuelle, des acteurs de la mode s’engagent pour le Slow-Fashion. Prendre à contre-pied la Fast-Fashion, c’est l’objectif de ce nouveau mode de consommation se basant sur l’idée « acheter moins mais acheter mieux ». Acheter des vêtements de meilleure qualité et dans de meilleures conditions pour les fabricants quitte à augmenter notre budget. Car ce sont des vêtements que nous garderons longtemps et qui auront plus de sens et de valeurs à nos yeux.
Chez Chaussettes Orphelines, nous vous proposons des produits dont l’impact environnemental et social est réduit au maximum et qui sauront traverser les épreuves du temps. Nos vêtements et accessoires sont issus du recyclage de chaussettes orphelines ou trouées à qui nous avons redonné une nouvelle vie.
Mais attention ! Cela ne veut pas dire que nos produits en sont plus fragiles, bien au contraire ! Ils sont fabriqués à partir du savoir-faire ancien de filateurs et de couturiers français, justement rémunérés, et qui garantissent à nos vêtements et accessoires une qualité supérieure.
Si vous souhaitez savoir comment l'économie circulaire peut nous permettre de rendre la mode plus éthique, vous pouvez télécharger gratuitement un eBook complet sur ce sujet, cliquez sur le bouton ci-dessous pour en apprendre davantage sur les travers de l'industrie de la mode :
Les personnes qui ont apprécié cet article ont aussi lu l'article suivant :
La mode éthique et responsable : Le concept de Chaussettes Orphelines

"Made in China” quels sont les travers de la mondialisation de la mode
Il est aujourd’hui bien connu que la plupart des vêtements que l’on achète ont été fabriqué à l’autre bout du monde. Mais savez-vous quelles sont les réelles conséquences de cette mondialisation de la mode ?
Le Rana Plaza, ou quand la misère de la mode est révélée au grand jour
Cela fait quelques années maintenant que nous en savons un peu plus sur les conditions de travail des gens qui fabriquent nos vêtements. Malgré cela, « Made in China » ou encore « Made in Bangladesh » sont des mentions que l’on retrouve très souvent sur les étiquettes et qui sont désormais banalisées dans nos esprits.
Un évènement a cependant marqué les esprits dans l’histoire de la mode moderne. Il a remis sous les projecteurs du monde entier la situation alarmante des fabricants de textile à bas prix : il s’agit de la tragédie du Rana Plaza.
Situé à Dacca, capitale du Bangladesh, le Rana Plaza était une tour qui abritait les employés d’entreprises de sous-traitance, c’est-à-dire des entreprises qui se chargent de la production à bas coût de la majorité des grandes enseignes de l’habillage. Cette tour, dont les 5 derniers étages avaient été construits sans permis, abritait plusieurs ateliers de textile et près de 5000 employés.
En 2013, des employés signalent un jour à leurs responsables la présence de fissures sur les murs. Pour maintenir les cadences de production, ces-derniers refusent d’évacuer le bâtiment et somment les employés de continuer leur travail. La tour s’effondre dans la journée, entraînant la mort de plus d’un millier de personnes. Cette tragédie révèle la précarité de la situation des sous-traitants dans ces pays lointains mais surtout l’implication de grandes enseignes de la mode dont les étiquettes ont été retrouvées sous les décombres.
Une industrie qui remet peu à peu en question la mondialisation de la mode
Des mesures ont certes été prises. Des lois ont été promulguées, notamment sur le devoir de vigilance. Cette loi oblige depuis cette année les grandes entreprises (plus de 5.000 employés en France, ou 10.000 salariés si le siège social est à l'étranger) à recenser tous les risques sociaux et environnementaux encourus par elles comme par leurs sous-traitants. L'objectif de cette loi est de mieux connaître les chaînes de production ou de s'interroger sur les effets de telle ou telle décision d'investissement.
Les grandes enseignes doivent donc être plus attentives à la sécurité et au bien-être des travailleurs, qu’ils soient leurs propres salariés ou les salariés de leurs sous-traitants, même lointains. Mais ces dernières demeurent encore peu transparentes sur leurs circuits de fabrication textile, alléguant de la difficulté de contrôle car leur chaîne de production est parfois très complexe.
Des efforts sont donc encore nécessaires et il est très important pour nous, les acheteurs, d’être attentifs à comment a été fabriqué ce que nous achetons et surtout à quel coût.
Hashtag et réseaux sociaux, les mouvements pour continuer à sensibiliser
Le mouvement Who Made My Clothes est porteur de ce message. Chaque année autour du 24 avril, date anniversaire de l’effondrement, le monde de la mode responsable organise des événements, conférences et autres animations participatives : c’est la semaine de la Fashion Revolution. Le phénomène touche aujourd’hui plus de 100 pays, et des millions de personnes se mobilisent sur les réseaux sociaux avec des photos ou des vidéos posant la question Who made my clothes / Qui fait mes vêtements ?
Chaussettes Orphelines - Marcia de Carvalho est une marque de mode éthique localisée à Paris, dans le quartier de la Goutte d’Or qui fait travailler des ateliers du quartier et de Paris mais aussi des industriels français pour le recyclage des vieilles chaussettes collectées en nouveau fil, qui servira au tricotage de nouveaux accessoires et de nouveaux vêtements.
Produire en France c’est privilégier le circuit court
Contrairement au " Made in China " produire en France c'est limiter notre bilan carbone dû au transport mais c’est aussi s’assurer que nos “petites-mains” ont été justement rémunérées et ce pour vous proposer des produits de qualité certaine. C’est une véritable marque de mode 100% Made in France, 100% économie circulaire, sociale et solidaire !
Faites comme nous, vous aussi participez à cette initiative collective qui fait bouger la mode avec le #whomademychothes. Et privilégiez vos achats avec du Made in France.
Si vous souhaitez tout savoir sur les vrais travers de la mode d'aujourd'hui, nous vous offrons gratuitement un ebook complet sur ce sujet, cliquez sur le bouton ci-dessous pour en apprendre davantage sur les dessous de la mondialisation :
Si vous avez aimé cet article vous aimerez certainement aussi le suivant du même auteur :
Mode et mondialisation : les 6 meilleures raisons pour consommer local