Les actualités de Chaussettes Orphelines — Mondialisation de la mode

Derrière l'étiquette, journée de résistance à la Fast Fashion, le 9 octobre 2021
Vous essayez d’acheter vos vêtements de manière responsable, de récupérer et de recycler, mais vous désespérez d’avoir un impact réel sur l’industrie du textile ? Le guide La Face cachée des Etiquettes de SloWeAre est fait pour vous !
Le jour du dépassement est de plus en plus tôt dans l'année !
En 209 jours, soit 6 mois et 28 jours, l'humanité a dépensé l'ensemble des ressources que la Terre peut régénérer en un an. Chez Chaussettes Orphelines, lorsque nous recyclons 1 tonne de chaussettes cela génère :
- 25 tonnes d’émissions de CO2 évités soit 25 vols aller/retour Paris-New-York (par passager) ou 25 trajets de 6000 km avec une voiture au diesel.
- 16 millions de litres d’eau économisés soit plus de 5 piscines olympiques (1 piscine olympique requiert entre 2 500 000 litres et 3 500 000 litres d'eau)

COVID19 : Quelles conséquences économiques dans la mode ?
Quelles seront les conséquences économiques de la crise du Covid 19 dans la mode ? Pendant le confinement, l’économie française tourne au ralenti. Nous vous avions parlé des conséquences sur l’environnement dans un précédent article. Du côté de la mode, les ventes sont en chute libre...

Bilan carbone : vos chaussettes ont-elles fait le tour du Monde ?
Le transport de marchandises et l’industrie textile représentent aujourd’hui chacun 10% des émissions de CO2 mondiales. La mode est la seconde industrie la plus polluante dans le monde. Du côté des transports, les émissions mondiales sont en constante augmentation.

Le Made in France reçoit le soutien de l’Elysée
Une exposition, les 18 et 19 janvier 2020, de 120 objets, ambassadeurs de nos départements de métropole et d'Outre-mer
Le week-end dernier, pendant la « Fashion Week » et le Salon IMPACT où nous étions présents, le président de la République Emmanuel Macron a organisé, au palais de l’Élysée, une grande exposition du « fabriqué en France » ouverte à tous les Français. 10 000 visiteurs sont venus.

Vos chaussettes et le recyclage textile au secours de l’or bleu
Plus que jamais, il nous faut préserver l’eau et éviter toute pollution. Cela doit passer par des actions concrètes au niveau de l’industrie textile, responsable de 20 % de la pollution de l’eau. C’est clairement notre choix avec le projet de Chaussettes Orphelines.
Le Made in France sauvera-t-il l’industrie française du textile ?
Après la catastrophe du Rhana Plazza en 2013, au Benglasdesh, centre mondialisé d'une industrie textile représentant une mode peu chère et aussi appelée Fast-Fashion, nous voyons un retour en grâce de l'industrie locale, plus respectueuse de l'environnement et humainement plus responsable.
"Made in China” quels sont les travers de la mondialisation de la mode
Il est aujourd’hui bien connu que la plupart des vêtements que l’on achète ont été fabriqué à l’autre bout du monde. Mais savez-vous quelles sont les réelles conséquences de cette mondialisation de la mode ?
Le Rana Plaza, ou quand la misère de la mode est révélée au grand jour
Cela fait quelques années maintenant que nous en savons un peu plus sur les conditions de travail des gens qui fabriquent nos vêtements. Malgré cela, « Made in China » ou encore « Made in Bangladesh » sont des mentions que l’on retrouve très souvent sur les étiquettes et qui sont désormais banalisées dans nos esprits.
Un évènement a cependant marqué les esprits dans l’histoire de la mode moderne. Il a remis sous les projecteurs du monde entier la situation alarmante des fabricants de textile à bas prix : il s’agit de la tragédie du Rana Plaza.
Situé à Dacca, capitale du Bangladesh, le Rana Plaza était une tour qui abritait les employés d’entreprises de sous-traitance, c’est-à-dire des entreprises qui se chargent de la production à bas coût de la majorité des grandes enseignes de l’habillage. Cette tour, dont les 5 derniers étages avaient été construits sans permis, abritait plusieurs ateliers de textile et près de 5000 employés.
En 2013, des employés signalent un jour à leurs responsables la présence de fissures sur les murs. Pour maintenir les cadences de production, ces-derniers refusent d’évacuer le bâtiment et somment les employés de continuer leur travail. La tour s’effondre dans la journée, entraînant la mort de plus d’un millier de personnes. Cette tragédie révèle la précarité de la situation des sous-traitants dans ces pays lointains mais surtout l’implication de grandes enseignes de la mode dont les étiquettes ont été retrouvées sous les décombres.
Une industrie qui remet peu à peu en question la mondialisation de la mode
Des mesures ont certes été prises. Des lois ont été promulguées, notamment sur le devoir de vigilance. Cette loi oblige depuis cette année les grandes entreprises (plus de 5.000 employés en France, ou 10.000 salariés si le siège social est à l'étranger) à recenser tous les risques sociaux et environnementaux encourus par elles comme par leurs sous-traitants. L'objectif de cette loi est de mieux connaître les chaînes de production ou de s'interroger sur les effets de telle ou telle décision d'investissement.
Les grandes enseignes doivent donc être plus attentives à la sécurité et au bien-être des travailleurs, qu’ils soient leurs propres salariés ou les salariés de leurs sous-traitants, même lointains. Mais ces dernières demeurent encore peu transparentes sur leurs circuits de fabrication textile, alléguant de la difficulté de contrôle car leur chaîne de production est parfois très complexe.
Des efforts sont donc encore nécessaires et il est très important pour nous, les acheteurs, d’être attentifs à comment a été fabriqué ce que nous achetons et surtout à quel coût.
Hashtag et réseaux sociaux, les mouvements pour continuer à sensibiliser
Le mouvement Who Made My Clothes est porteur de ce message. Chaque année autour du 24 avril, date anniversaire de l’effondrement, le monde de la mode responsable organise des événements, conférences et autres animations participatives : c’est la semaine de la Fashion Revolution. Le phénomène touche aujourd’hui plus de 100 pays, et des millions de personnes se mobilisent sur les réseaux sociaux avec des photos ou des vidéos posant la question Who made my clothes / Qui fait mes vêtements ?
Chaussettes Orphelines - Marcia de Carvalho est une marque de mode éthique localisée à Paris, dans le quartier de la Goutte d’Or qui fait travailler des ateliers du quartier et de Paris mais aussi des industriels français pour le recyclage des vieilles chaussettes collectées en nouveau fil, qui servira au tricotage de nouveaux accessoires et de nouveaux vêtements.
Produire en France c’est privilégier le circuit court
Contrairement au " Made in China " produire en France c'est limiter notre bilan carbone dû au transport mais c’est aussi s’assurer que nos “petites-mains” ont été justement rémunérées et ce pour vous proposer des produits de qualité certaine. C’est une véritable marque de mode 100% Made in France, 100% économie circulaire, sociale et solidaire !
Faites comme nous, vous aussi participez à cette initiative collective qui fait bouger la mode avec le #whomademychothes. Et privilégiez vos achats avec du Made in France.
Si vous souhaitez tout savoir sur les vrais travers de la mode d'aujourd'hui, nous vous offrons gratuitement un ebook complet sur ce sujet, cliquez sur le bouton ci-dessous pour en apprendre davantage sur les dessous de la mondialisation :
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